Certaines revues techniques ou scientifiques permettent le téléchargement libre de leurs articles, notamment en respectant un certain délai après la publication. Quelques articles à la rédaction desquels j’ai participé sont donc repris ci-dessous (référence bibliographique et résumé). Il est possible d’accéder au téléchargement sur le site de la revue en cliquant sur la référence bibliographique. D’autres articles sont disponibles sur ma page Research Gate.
Gaudin (S.) et Naudin (E.) – Sylviculture d’arbre et sylviculture de peuplement – Rev. For. Fr. XLVIII – n°6 – 1996, pp. 537-545.
La lecture de différents articles, l’analyse de nombreuses discussions, montrent que les deux appellations sylviculture d’arbre et sylviculture de peuplement sont la plupart du temps employées dans des sens très variables et différents. Cet article propose donc de faire un état des lieux de l’utilisation de ces deux termes et propose des définitions à même d’assurer une meilleure compréhension de ces concepts. L’objectif est d’arriver à une meilleure compréhension entre les forestiers.Gaudin (S.) et Jenner (X.) – Typologie des peuplements feuillus et IFN – Rev. For. Fr. LIII – n°3-4 – 2001, pp. 459-467.
Fruit d’une large collaboration entre organismes et régions en 1997 et 1998, une typologie des peuplements feuillus a été mise au point et calibrée sur un échantillon de 1 154 points de sondage répartis sur 6 régions administratives : Bretagne, Pays-de-la-Loire, Centre, Île-de-France, Bourgogne et Champagne-Ardenne (Jenner et Rosa, 1998). Parallèlement, le Centre régional de la Propriété forestière (CRPF) de Bourgogne a souhaité coupler, lors du troisième passage de l’IFN dans la Nièvre (1996), inventaire typologique et IFN. Ce couplage a d’abord été fondé sur la typologie des peuplements établie pour la région Centre par Aubry et Druelle (1988), sur 543 placettes représentant 146 411 ha. Ses résultats ont été récemment transcrits et exprimés selon la typologie des peuplements feuillus. Cet article présente d’abord succinctement la typologie des peuplements feuillus. Il s’interroge ensuite sur le couplage entre inventaire typologique et IFN. Il présente enfin quelques résultats à partir de l’expérience tentée dans la Nièvre.Gaudin (S.) – Vous avez dit « taillis-sous-futaie » ? – Forêts de France – n°449 – 2001, pp. 28-30.
Cet article de vulgarisation est essentiellement destiné aux propriétaires forestiers ou aux étudiants. Il montre que les peuplements de plaine issus du taillis-sous-futaie couvrent actuellement une grande diversité et donne les pistes permettant de les décrire au mieux pour en optimiser la gestion.Gaudin (S.) – Décrire les jeunes peuplements résineux issus de plantation – Forêts de France – n°456 – 2002, pp. 41-42.
Cet article de vulgarisation est essentiellement destiné aux propriétaires forestiers ou aux étudiants. Il donne quelques éléments de méthode pour bien décrire les jeunes peuplements résineux issus de plantation. Cette étape est nécessaire pour pratiquer une bonne sylviculture, par exemple en choisissant au mieux la période à laquelle éclaircir et en dosant l’intensité de la coupe.
Gaudin (S.), Pont (S.), Gantillon (M.) – Le GPS : un outil efficace pour se diriger en forêt. – Rev. For. Fr. LVIII – 2-2006, pp. 141-154.
Les récepteurs GPS sont de plus en plus utilisés en forêt. Ils servent non seulement à cartographier des points, des lignes ou des surfaces mais aussi à naviguer vers des points de coordonnées connues. Afin de connaître la précision des récepteurs en mode navigation, des essais ont été réalisés sur un massif. Ils montrent que, dans ce cas, les récepteurs GPS professionnels testés sont plus précis et plus rapides que les outils traditionnels de cheminement (topofil et boussole). Ces résultats sont extrapolables à condition de les nuancer en fonction de divers paramètres parmi lesquels la pénétrabilité des parcelles et le relief de la forêt.
Gaudin (S.) – Prise en compte des changements climatiques dans la distribution et l’évolution des êtres vivants – Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims – n°22 – 2008, pp. 3-18.
Synthèse bibliographique réalisée à la suite d’une conférence donnée à la société d’étude des sciences naturelles de Reims. Le changement climatique lié à la production de gaz à effet de serre a déjà une influence importante sur les animaux et les végétaux. Des migrations d’espèces ou des changements de comportement sont dès à présent constatés. Les modèles climatiques prévoient une augmentation des températures et des modifications conséquentes du climat. Les risques inhérents pour la faune et la flore sont très importants. Les solutions pour un développement durable sont peu nombreuses et difficiles à mettre en œuvre.Gaudin (S.) – Mise en évidence des décalages entre le caractère indicateur de la flore du sous-bois et les formes d’humus sur les stations forestières d’Argonne – Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims – n°22 – 2008, pp. 43-58.
La réalisation de relevés phytoécologiques pour l’élaboration du Guide des stations de l’Argonne a fait apparaître des décalages entre les formes d’humus et le caractère indicateur de la flore du sous-bois. Ces décalages ont été caractérisés. Différentes données (texture des sols, topographie, ancienneté de l’état boisé et présence d’espèces fixatrices d’azote) ont été mis en relation avec les décalages constatés. D’autres facteurs, qui n’ont pas pu être étudiés, peuvent également avoir une valeur explicative.Gaudin (S.) et Bonnaire (É.) – Le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata, Linné 1758), un amphibien discret de nos régions – Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims – n°23 – 2009, pp. 19-24.
Cet article introduit un dossier complet sur le sonneur à ventre jaune réalisé par de multiples auteurs. Il présente les principaux éléments de bibliographie sur cette espèce, notamment pour le quart nord-est de la France.Gaudin (S.) et Thévenin (S.) – Vers une meilleure connaissance des chênaies-frênaies à grandes laîches Carici riparia – Fraxinetum excelsioris Didier et Royer 2006 – Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims – n°23 – 2009, pp. 47-62.
Les chênaies-frênaies à grandes laîches sont des communautés végétales rares. Elles sont caractérisées par une strate supérieure composée majoritairement de chêne pédonculé et de frêne et une strate herbacée dans laquelle dominent des grandes laîches (Carex acutiformis Ehrh., C. riparia Curt. et parfois C. elongata L.). Ces communautés végétales ont un fort déterminisme stationnel. Elles reposent sur des sols nettement argileux dans des positions topographiques planes ou de légères cuvettes. Elles dépendent du Carici riparia – Fraxinetum excelsioris Didier et Royer 2006. Elles ont une valeur patrimoniale importante, en raison notamment de leur rareté et des plantes qu’elles peuvent abriter.Gaudin (S.) – Apports des bases de données de valeurs indicatrices pour la validation et l’amélioration de groupes d’espèces indicatrices forestières – Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims – n°26 – 2012, pp. 3-16.
La flore apporte de nombreuses indications sur les conditions écologiques (richesse chimique et humidité du sol, climat, etc.) des milieux où elle pousse. Plusieurs méthodes existent pour formaliser les relations entre plantes et biotope. Les groupes écologiques rassemblent des plantes ayant les mêmes affinités. Les valeurs indicatrices attribuées à chaque plante positionnent celle-ci par rapport à différents descripteurs du milieu (pH, richesse chimique, niveau d’engorgement des sols, mésoclimat, etc.).Cet article teste la compatibilité entre une approche par groupes écologiques et une par valeurs indicatrices, sur un jeu de plantes forestières d’Argonne et démontre qu’elles sont largement convergentes. Ainsi, il est possible de les mettre en relation, notamment pour valider et améliorer la constitution de groupes d’espèces indicatrices forestières.
Gaudin (S.) – Les forêts anciennes : une notion nouvelle – Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims – n°27-28 – 2013-2014, pp. 17-26.
La couverture forestière a très sensiblement évolué au cours des siècles, depuis la dernière glaciation. La surface forestière a connu son minimum approximativement à l’époque de la révolution française. Depuis la forêt est globalement en expansion. Les forêts anciennes sont celles qui existent de longue date. L’ancienneté de la forêt n’est pas neutre pour ces milieux. Par exemple, certaines plantes sont plus souvent rencontrées en forêt ancienne, d’autres en forêt récente.
Gaudin (S.) et Milard-Carnnot (L.) – Le niveau de la nappe alluviale est-il un bon critère pour différencier les stations forestières des vallées ? Rev. For. Fr. LXV – 5 -2013, pp. 395-417
Les nappes alluviales interviennent dans le fonctionnement des stations forestières en milieu alluvial. Le niveau de ces nappes en Champagne-Ardenne a été suivi grâce à 24 piézomètres implantés en fonction de la diversité des conditions de milieu qu’ils traduisaient. Les résultats montrent une certaine variabilité saisonnière et interannuelle du niveau des nappes. Par ailleurs, les niveaux et les fluctuations des nappes peuvent être différents au sein même des sols de forêts classées dans la même famille stationnelle. Cependant, moyennant certaines précautions, le niveau des nappes peut être utilisé pour aider à différencier et à caractériser les stations forestières alluviales.
Gaudin (S.) et Richard (J.-B.) – Comparaison des dendromètres Vertex III et TruPulse 200B pour la mesure de la hauteur totale des arbres. Rev. For. Fr. LXVI – 2 -2014, pp. 163-181
Suite à l’obtention de résultats anormaux, la précision de deux dendromètres, le Vertex III de Haglöf et le TruPulse 200B de Laser Technology, a été testée. En milieu ouvert, les tests montrent que le TruPulse donne des résultats fiables alors que le Vertex testé donne des résultats biaisés. En milieu forestier, les deux dendromètres ont été comparés entre eux, faute de référence absolue. Dans des peuplements à sous-étage dense, le calcul de la distance horizontale par rayon laser du TruPulse pose problème et conduit de temps à autre à une forte sous-estimation des hauteurs mesurées.
Gaudin (S.) –La typologie des peuplements : un outil pour mieux connaître l’état des chênaies à l’échelle régionale. Forêt•Nature – 135 -2015, pp. 31-39
La typologie des peuplements est une méthode de description se fondant sur le capital sur pied (quantifié par la surface terrière) et la structure (répartition en petits bois, bois moyens et gros bois) des peuplements. Cet outil s’utilise d’ordinaire à l’échelle de parcelles ou de forêts. Une analyse globale a été conduite sur vingt et une forêts de Champagne-Ardenne pour mieux connaître l’état des chênaies de cette région. Elle précise la diversité des peuplements et permet d’établir des types synthétiques, combinant structure et capital. Il ressort de cette étude que les chênaies privées de la région sont globalement dominées par les bois moyens et les gros bois. Les peuplements pour lesquels une récolte rapide est souhaitée sont minoritaires. Le parcours de nombreux peuplements a montré que les petits bois de chêne sont rares ou absents dans la majeure partie des peuplements. Il en est de même pour les perches et les semis. Ainsi, le maintien d’une proportion conséquente de chêne dans les peuplements ne pourra se faire qu’à l’aide d’interventions sylvicoles.
Gaudin (S.), Bertin (S.), Noé (N.) et Ottinger (L.) – Quelle est la fiabilité de l’estimation visuelle des catégories de diamètre lors des descriptions des peuplements ? Rev. For. Fr. LXIX – 1-2017, pp. 33-50
Les peuplements irréguliers sont notamment caractérisés par leur structure c’est-à-dire leurs proportions de petits bois (PB : classes de diamètre 20 et 25), de bois moyens (BM : 30 à 45), gros bois (GB : 50 et 55) et très gros bois (TGB : 60 et plus). Des techniques de description et d’inventaire des peuplements font appel à la reconnaissance visuelle de ces catégories de grosseur. Un dispositif parcouru par plus de 200 utilisateurs a été utilisé pour connaître la précision des estimations obtenues et les principaux facteurs influençant les résultats. Plus les arbres sont gros, plus les erreurs de classement sont importantes. Les arbres les plus difficiles à classer correctement sont ceux dont le diamètre est proche d’un seuil entre catégories. Les erreurs de classement conduisent assez souvent à ne pas déterminer correctement la structure locale des peuplements. La formation et une pratique courante de ce type de description permettent une sensible amélioration des résultats.
Merci pour ce partage d’articles. Je donne ce lien à mes étudiants.
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Bonjour,
Je suis le fondateur de Sylvie Forêt, application pour smartphone de cartographie pour forestier. Je serai très intéressé d’avoir votre retour d’expérience sur notre application, téléchargeable à cette adresse :
http://www.sylvie-foret.com
en vous remerciant,
Edouard – Co-fondateur Sylvie Forêt
Bonjour,
Merci pour cette information. Je ne connaissais pas ce produit. J’utilise actuellement iPhigénie à la fois pour les loisirs (randonnée, création de traces…) et pour quelques besoins professionnels, quand je ne souhaite pas travailler avec du matériel lourd Trimble. J’installerai votre application et vous ferai remonter d’éventuelles remarques. Sincères salutations.
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