A propos

Sylvain GaudinIngénieur forestier et écologue de formation, travaillant dans une structure
de développement au service de la forêt privée, j’ai créé ce site pour partager
des documents et présenter quelques échantillons de ma production photographique. Étant  grand lecteur
de BD, j’ai également regroupé ici quelques conseils de lecture.

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    4 thoughts on “A propos

    1. Thibaud

      Bonjour.
      Encore au lycée je n’ai pas tellement de notions sur le sujet cependant j’aimerais faire chercheur en botanique.
      Pour ce faire je voudrais m’orienter vers des études de biologie mais j’ai peur de n’étudier exclusivement que l’aspect biologie moléculaire, génétique… Or c’est bien l’aspect à l’échelle de la forêt qui m’interresserait le plus.
      Pouvez vous m’indiquer quelles sont les écoles abordant le thème des écosystèmes forestiers notamment les écosystèmes tropicaux.

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      1. Avatar photoSylvain Gaudin Auteur de l’article

        Bonjour Thibaud,

        La botanique est une belle vocation. L’apprentissage de cette discipline est un peu ingrat car les outils permettant de reconnaître et de nommer les plantes (les flores) utilisent beaucoup de vocabulaire technique et scientifique (sépale, ligule, stolon, étamine, etc.). Je conseille souvent aux personnes souhaitant s’initier à cette discipline de profiter des sorties des sociétés des sciences naturelles (il y en a dans beaucoup de régions). On y trouve souvent de bons botanistes qui aiment partager leur passion et la transmettre aux plus jeunes générations.
        En ce qui concerne les études, la botanique est globalement peu enseignée (et en plus souvent mal enseignée…) dans les cursus de l’enseignement supérieur. Elle est rarement abordée dans les premières années, sauf dans les sections de techniciens (BTSA gestion et protection de la nature ou BTSA Gestion forestière, par exemple). Ceci dit, un cursus de biologie permet d’acquérir des bases en biologie cellulaire, en génétique, en évolution, en systématique voire en géologie qui seront toutes utiles, même pour quelqu’un qui se spécialise ensuite en botanique ou en écologie.
        Si tu as un bon niveau scolaire au lycée (en mathématiques, en physique-chimie, en biologie, mais également en français et en langue), des classes préparatoires BCPST seraient indiquées. Cette formation est exigeante et nécessite beaucoup de travail, mais elle donne de très bonnes bases en sciences (notamment en sciences naturelles) ainsi que des méthodes d’organisation et de travail qui servent ensuite tout au long de la vie. Les classes préparatoires BCPST conduisent à diverses formations supérieures dans le domaine du vivant (écoles d’agronomie, forêt, écoles vétérinaires, écoles de géologie, école normale supérieure…). La botanique est enseignée dans un certain nombre de ces écoles. Seules deux écoles ont un cursus forestier : Bordeaux Sciences Agro et AgroParisTech. Cette dernière est plus difficile d’accès. Le centre de Nancy est dédié à la forêt et aux milieux naturels. J’y fait régulièrement des interventions. Un autre centre (celui de Montpellier, si ma mémoire est bonne) dispense les enseignements de foresterie tropicale. Il existe d’autres portes d’entrée que la prépa BCPST pour ces écoles (bac +2 de type DUT ou BTS, licence…) mais les places sont moins nombreuses.
        Une fois arrivé au niveau bac+5, que ce soit par une formation universitaire (licence puis master) ou par le cursus BCPST (ou DUT, BTS) puis école d’ingénieur, il ne reste « que » trois années de doctorat pour s’orienter vers le monde de la recherche… C’est un parcours qui peut sembler long, mais je ne connais pas de personnes qui l’ont suivi qui ne sont pas passionnées par leur métier !

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    2. Andrzej Konstantynowicz

      Je vois qu’en France il peut y avoir des problèmes pour étudier la botanique « à l’état pur », semblables aux problèmes en Pologne. On peut même trouver des passionnés de botanique quelque part, mais pas dans le monde académique, car malheureusement les titres ne signifient pas connaissance ou engagement dans la recherche et le transfert de connaissances. Peut-être est-ce un signe des temps ?
      Je suis très heureux que vous ayez souligné, dans votre réponse au jeune, une connaissance approfondie des bases des sciences naturelles et des mathématiques. Parmi mes amis « du monde de la biologie » en Pologne, les connaissances en physique et en mathématiques sont quasiment inexistantes (!), et les connaissances en chimie ne dépassent souvent pas le niveau des platitudes sur les « molécules intelligentes ». Pitié! Mais je suis déjà un homme qui quitte la scène et je ne changerai rien. Je suppose que le mieux que je puisse faire est de diriger un « Club de photographie » dans une école d’agriculture et d’encourager mes élèves à jeter un regard complet sur le monde et à essayer d’expliquer comment il fonctionne.

      Passe une bonne journée!
      Cordialement et salutations
      Andrzej

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